Intuition et connaissance intuitive

février 2024

L’intuition. Ce mot vient d’un terme bas latin « intuitio » qui désigne l’image réfléchie dans un miroir. En latin classique « intueri » signifiait « regarder attentivement » et au figuré « se représenter par la pensée». Il a d’abord signifié l’action de contempler. En philosophie l’intuition désigne une forme de connaissance immédiate qui ne recourt pas au raisonnement.

Descartes (1596-1650) nous enseigne « Par intuition j’entends non le témoignage variable des sens, ni le jugement trompeur de l’imagination, mais la conception d’un esprit attentif, si distincte et si claire qu’il ne lui reste aucun doute sur ce qu’il comprend ». L’intuition peut être sensible ou intellectuelle : simple réceptivité́ de ce qui nous est donné par les sens, ou vision directe de l’esprit.


« L’intuition est ce qui devient conscience de façon immédiate » énonce Hegel (1770-1831)
L’intuition est ontologique, elle concerne notre être lui-même, le fait pour nous d’exister. La connaissance intuitive désigne une forme de connaissance immédiate, qui ne passe pas par le langage, la conceptualisation. Comme nous l’enseigne Schopenhauer (1788-1860) notre esprit doit être capable de s’étonner des évènements habituels et des choses de tous les jours et de se poser comme sujet d’étude ce qu’il y a de plus général et de plus ordinaire. C’est ainsi que nous pouvons parvenir à une réelle connaissance et exercer notre intuition.

Enfin est-il possible de considérer que certains ont une capacité d’intuition naturellement supérieure à d’autres ? Sans doute oui. De même que certains ont des yeux clairs et d’autres des yeux foncés de même certains ont une plus grande capacité d’intuition que d’autres après un apprentissage identique.

Cela permet sans doute de comprendre pourquoi Thales de Milet, philosophe et savant grec (625/547 AJC) a pu déduire la hauteur de la grande pyramide de Khéops… A l’aide d’un simple gnomon (Tige faisant ombre portée planté dans le sol) dont il mesure la hauteur et la longueur de son ombre portée. Ce que d’autres à la même époque n’ont pas su envisager.

Après cette approche des philosophes, je voudrai poser une question plus simple : écouter l’intuition dans sa vie, à quel moment c’est juste ? Comment accueillir avec le corps ce qui est là, accueillir ces émotions parfois très fugaces ? Et s’autoriser à travailler en faisant confiance au processus intuitif quand ça devient évident, élégant, transparent ?

Il y a comme une forme de danse entre la pensée analytique, rationnelle et l’intuition. J’aime bien l’expression « la puce à l’oreille », savoir écouter cette petite voix qui vous dit vas là c’est juste, ou attention tu vas commettre une erreur.

Décider de se laisser guider par son intuition. L’intuition, qui peut paraître un peu ésotérique, est même parfois utiliser par des militaires pour prendre une décision face à des problèmes complexes ; toujours cette danse entre le rationnel et l’intuition. Fais toi confiance, c’est juste. Et ce qu’on peut considérer comme des manques, des échecs, permettent souvent de suivre une voie plus juste. S’ouvrir à l’intuition c’est aussi parfois sortir des injonctions qui proviennent de l’éducation.

Donc l’intuition c’est une source originale et indépendante d’accès à la connaissance. C’est un signal que l’on ressent (et ce verbe ressentir est important). C’est un signal que l’on ressent par le corps, mais attention on peut très vite le zapper et mettre trop vite du raisonnement derrière. C’est toujours positif une intuition, c’est neutre, c’est différent d’une émotion, même si parfois ça peut se connecter à une émotion. C’est une information pure.


Vous écrivez un contenu, vous n’y arrivez pas et tac il y a une évidence qui apparaît et souvent il y a une injonction qui vous dit ce n’est pas ça et on retombe dans le moulinage mental et on n’arrive pas à écrire. Il faut donc accueillir cette énergie, cette fulgurance, ne pas chercher plus loin, comme si l’intuition pouvait vous parler et qu’elle vous dicte ce qu’il y a à écrire. On fait confiance et ce sera parfaitement juste pour les gens qui vont lire ce contenu, ce texte.


Dans le rapport aux autres, écouter son intuition c’est trouver les personnes justes. Écouter les justes rencontres, les justes communautés. Nous sommes sans arrêt sollicités de toutes parts et parfois nous nous disons, cette conférence, il ne faut pas que je la loupe et après coup vous aviez raison d’avoir écouté votre intuition. Je ne vais pas me lancer ici dans une défense scientifique de l’intuition (même si elle est très étudiée par la NASA, les militaires…) je vais plutôt dire l’intuition, il faut la tester, la mettre à l’épreuve en prendre ce qui vous inspire. Pour chaque personne ce sera différent. Accueillir ce que vous ressentez. Il y a des personnes plus intuitives et d’autres plus séquentielles, plus rationnelles mais on a tous une part d’intuition en nous.

Un exemple me vient à l’esprit. Lors d’un voyage à Naples je désirai voir le Christ voilé de la Chapelle
San Severo ainsi que de la grotte bleue à Capri. Les guides (Routard et autres) me disaient que ce
serait difficile ou trop cher. Je ne les ai pas écoutés, j’ai suivi mon intuition et ce fut des expériences
extraordinaires.
On distingue plusieurs types d’intuition :

  • Une intuition liée à la somme des connaissance accumulées toute sa vie.
  • Il y a aussi une forme d’intuition « intelligence artificielle » qui fait des liens, des corrélations entre un ensemble d’éléments qu’on a vécus.
  • Il y a aussi une intuition inconsciente : avant d’ouvrir une porte on sait le nombre de personnes qu’il y aura dans la salle, on sort et l’on sait qu’on a oublié quelque chose, on est conscient qu’il pleut dehors sans entendre ou voir la pluie…etc.
  • Il y a aussi une intuition métacognitive, pour les écrivains, les scientifiques c’est le fameux Eureka ; Il y a une phase de maturation et puis hop l’idée qui surgit.
  • Et l’intuition la plus perchée : l’intuition pré cognitive ; C’est sentir en avance que quelque chose va se passer ; avoir comme un flash. Je ne vais pas monter dans cette voiture et la voiture a un accident. Vous l’avez senti comme une évidence. Comment je m’autorise, à refuser un projet qui a l’air génial, à écouter cette petite voix qui me prévient que le projet va se planter.

Pour Carl Gustav Jung, l’individu dispose, pour s’adapter au monde extérieur et aux conditions de sa propre structure, de quatre fonctions principales qui sont : la Pensée, le Sentiment, la Sensation et l’Intuition. Chaque être humain possède les quatre fonctions, mais à des degrés d’évolution différents. L’une d’elles est, en général, plus développée et plus consciente que les trois autres, c’est la fonction principale. C’est la plus sûre, celle qui réagît le plus spontanément. Une autre lui sert de fonction auxiliaire (ou adjointe). La troisième et la quatrième sont plus ou moins inconscientes et rudimentaires.
Les quatre fonctions principales agissent de la façon suivante :

  1. La Sensation constate ce qui existe autour de nous ; elle est perception pure. On l’appelle aussi « fonction du réel».
  2. La Pensée nous indique ce que signifie la chose perçue.
  3. Le Sentiment nous transmet la valeur que cette chose a pour nous. Il établit le rapport entre le sujet et l’objet, il admet ou refuse.
  4. L’intuition, enfin, vise les possibilités que cachent une chose, un être ou une situation. C’est la fonction de compréhension spontanée, non réfléchie, venue par la voie de l’inconscient. On dit de quelqu’un qu’il est intuitif s’il porte avec aisance des jugements justes sans justification logique ni possibilité d’analyse.

Karl Gustav Yung dit que l’intuition c’est comme un univers auquel on est tous connectés. Un univers métaphorique et poétique. Le but étant de se connecter à cet univers intérieur. Et cet univers peut être un guide extraordinaire. Il y a aussi chez Yung l’idée d’orientation intuitive de la pensée (par exemple dans « Essai d’exploration de l’inconscient »). On part de l’énoncé d’un problème, au niveau inconscient il y a comme un moteur qui attend la juste réponse, et quand elle ne vient pas il faut accueillir ce manque, et au moment où c’est juste parfaitement juste, ou par exemple on a trouvé la réponse sous-jacente à la question, là on a atteint le bon niveau de profondeur et l’on sait qu’on ne se trompe pas. Le tout est de savoir si je suis juste dans la procrastination ou si j’attends vraiment la réponse intuitive juste.

Comment vient l’intuition ?
Pour Arthur Koestler, physicien et écrivain anglais d’origine hongroise (1905-1983) le déclic créateur est lié à un processus psychologique de régression, à une levée des contrôles intellectuels, à un glissement vers un équilibre mental plus primitif, une sorte de « débranchement » des connexions habituelles. Alors peuvent se nouer des connexions nouvelles qui, normalement, sont censurées. Ces connexions ne sont pas verbales, mais plutôt visuelles, analogiques ou métaphoriques. Dans une entreprise une personne intuitive va s’intéresser à ce qui est singulier, innovant, à ce qui va ouvrir le domaine des possibles. Et on a aussi besoin de personnes rationnelles et séquentielles (connectées aux traditions, aux procédures j’allais dire aux rituels, pardon) pour faire avancer une
entreprise ou une équipe. Le but est d’arriver à faire danser ensemble les personnes intuitives et les personnes séquentielles.

Il y a aussi des liens entre intuition et multi potentialité. S’autoriser à se dire que c’est normal si l’on ne trouve pas UN sens de la vie, UNE vocation, UN job idéal. En se connectant à son intuition, à cette multi potentialité on a toutes les chances de faire les choix justes.

Quels sont les talents des personnes intuitives ?
Cette capacité à englober un projet dans sa globalité, à avoir une vision globale. A voir les lois cachées derrière les données qui peuvent apparaître comme disparates, voir le vrai sujet qu’il y a derrière. Les évidences immédiates, l’efficacité de dernière minute, la finesse de perception des émotions, en sens aiguisé.
Une machine à détecter les incohérences, à détecter ce qui est congruent entre ce que dit une personne et ce qu’elle fait. Une vision multitâche aussi, qui va relier les services, les domaines de compétences, s’émanciper de
ce problème qui est la sur-expertise et les silos.

Cette personne peut devenir un leader quand elle a apprivoisé ses intuitions. Ce sont des personnes qui peuvent relier le haut de l’entreprise avec les salariés, qui peuvent éviter un conflit social. Cette intuition en lien avec une profondeur de l’imaginaire va par exemple aider une direction générale à prendre des décisions justes, même si a l’air d’aller contre toute logique.


Plusieurs défis se dressent sur le chemin de l’intuition :
Le sentiment d’illégitimité et d’imposture. Parce que c’est une forme d’intelligence si peu connue. Si l’on juge une personne intuitive avec le regard d’une personne purement séquentielle, on va la dévaloriser. Dans ce cas la personne intuitive peut prendre des responsabilités bien en dessous de celles qu’elle pourrait occuper, on va leur mettre des bâtons dans les roues, ce sera le burn out, la perte de sens. C’est en allant chercher au fond de soi ces expertises intuitives qu’on va trouver sa zone d’excellence, c’est un talent caché dont vous n’avez pas conscience, ça a une très grande valeur. Et ça vaut vraiment le coup d’aller repérer en soi ces expertises, aller voir ces pépites qui sont au fond de vous et parfois bien cachées.

Parfois dans l’équipe, dans l’entreprise, une personne aura une communication un peu évanescente, un peu complexe, elle hésite à ne rien dire, à dire trop, c’est dur de trouver sa juste place, la juste limite. Le sujet serait de juste lâcher un peu plutôt que d’avoir le désir de s’adapter à tout prix. Le sujet de la personne intuitive c’est d’accepter de faire des erreurs, de se donner droit à l’erreur et d’être imparfait dans sa communication. Et la personne intuitive pourra remettre en question une certitude sur laquelle le groupe s’est fondé et par réflexe de défense la rejettera. Et pourtant ce sont ces empêcheurs de tourner en rond, ces poils à gratter dont le groupe a besoin. Bon quand on est chef c’est pas mal d’avoir des instants de paix aussi.

L’intuition va être complémentaire de l’intelligence artificielle. L’IA peut parfois donner des pistes, mais c’est en écoutant son intuition qu’on pourra trouver sa singularité. Ne pas écouter son intuition c’est par exemple être dans le paradigme du petit enfant qui veut être aimé et n’a pas confiance en lui. Cela peut l’amener à faire de mauvais choix à se rapprocher des mauvaises personnes et par exemple prendre un poste qui n’est pas fait pour vous. Le risque dans ces cas-là c’est de s’adapter toujours plus. Et plus je m’adapte et moins je suis au bon niveau. Ce qui est triste c’est que souvent les gens iront jusqu’au burn out avant de dire stop, ce job n’est pas pour moi. Ne pas attendre que ça aille mal pour écouter son intuition.

Comment reconnait-on une intuition ?
J’ai parlé de ce signal discret au niveau du corps. L’intuition c’est aussi des personnes qui voient ce qui est là, ce qui se joue d’émotionnel entre les gens, c’est voir ce que les autres ne voient pas, voir les énergies qui s’échangent par exemple. Il peut y avoir aussi de mauvaises intuitions qu’il faut être en mesure de ne pas écouter ; L’intuition n’est pas l’alpha et l’oméga de toute action juste : loin de là !

Comment on reconnait que quelque chose (un choix, une rencontre, le choix d’un travail, voire d’une planche) est juste ? Une décision procède souvent d’une rencontre, d’une mise en relation, d’une problématique humaine. Prendre la juste décision c’est quoi ? Est-ce que cette personne est la juste personne pour moi dans ce contexte-là. Ça peut être une entreprise, une personne physique, un système vivant, un milieu composé de plusieurs personnes. Mais la question reste : est-ce que c’est juste pour moi. Et bien l’intuition c’est une sensation d’évidence, c’est beau, c’est grand, il y a comme une petite faim, un petit frisson agréable, c’est doux. Et on peut le rejeter quand toute sa vie on n’a pas été habitué à prendre soin de soin ou à raisonner de façon uniquement rationnelle. Le corps se détend. On ne va pas dire « non mais ouais c’est bien » déjà là ce n’est pas juste. Le oui quand c’est juste que ça permet à notre énergie d’aller plus loin. On sent que cette personne, cette entreprise,
cette rencontre soutient notre énergie. Dans ces cas là vous pourrez entendre des « oui mais… » des « es-tu sûr que tu ne vas pas trop loin ? » « Que tu ne vas pas te brûler les ailes ? ». La personne juste comme conseil ne jouera pas ce double jeu. Au final : est-ce que cette décision vous respecte, soutien votre énergie, vous permet d’aller vers du plus juste, du plus créatif.


En revanche la rencontre de la mauvaise personne est celle qui vous pompe votre énergie au lieu de la soutenir. Qui dira des petits mots qui ont l’AIR de RIEN mais sont toxiques. Et souvent ses arguments peuvent être drapés dans de belles valeurs. Donc méfiance quand on sent des raideurs en soi face à de telles personnes. Dans ces cas-là c’est important de faire attention plus aux mots qu’aux phrases. Si quelqu’un vous dit « mon histoire de vie a été de dompter la violence et de la dépasser » les mots ne sont pas justes, ne sont pas congruents et il vaut mieux prendre ses distances. Développer son intuition c’est aussi se donner du temps. C’est avec du temps de créativité, ou l’esprit est en jachère que l’on laisse émerger les bonnes intuitions. Et chacun doit trouver ses propres outils (marcher, se mettre debout…). On se connecte au corps, le silence est important aussi. Se connecter aux rêves peut être aussi majeur. Les techniques d’hypnose peuvent être utile aussi pour se connecter à son moi profond et pour éviter des embûches.

C’est parfois en faisant l’abandon d’objectifs précis et mesurables construits rationnellement que des objectifs précis et mesurables et plus justes peuvent advenir en faisant jouer son intuition. Il nous faut cependant prendre garde de ne pas tomber dans une pensée magique. C’est à dire de croire que l’intuition remplace l’apprentissage, l’enseignement. Ce terme de pensée magique a été forgé par Max Weber (1864-1920) qui y voyait « un enchantement du monde ». Si le monde peut être enchanté c’est par notre connaissance. L’intuition pourra en cette matière jouer comme un rôle précurseur de la connaissance, elle nous titillera et l’enseignement par la suite n’en sera que plus profond.

Nous devons cultiver notre connaissance intuitive. En ayant toujours à l’esprit la conception d’Aristote (384- 322 AJC) des quatre causes. Ainsi Aristote nous demande « Qu’est-ce qu’une statue ? ». Et il répond par les quatre causes. 1 – C’est un objet en marbre (cause matérielle). 2 – Qui représente un dieu (cause formelle). 3 – Qui a été faite par un sculpteur (cause efficiente). 4 – Qui a été faite pour orner un temple (cause finale). Ce concept des quatre causes est simple et éclairant. Nous pouvons l’utiliser couramment pour aiguiser notre intuition.

Il nous faut parvenir à cette connaissance intuitive qui ne nous a pas été donnée mais que nous avons dû acquérir au fil de nos réflexions successives. Schopenhauer, encore lui, considère que la sagesse est quelque chose d’intuitif et non d’abstrait. La sagesse n’est pas un ensemble de propositions ou d’idées, résultat des recherches d’autrui ou de réflexions personnelles, qu’on porterait toutes faites dans sa tête. La sagesse c’est tout simplement la façon dont le monde se représente à notre esprit.

A l’automne de ma vie, après avoir vécu la matière du monde, connu les egos qui divisent, la chaleur étouffante des émotions humaines, le froid glacial de l’intellect sans conscience et surtout la tiédeur paralysante de l’inertie, je peux affirmer que ma conception du devoir est de poursuivre ma réflexion. En conclusion, c’est de notre propre volonté, suivant le dosage entre raison et intuition que nous choisissons ce qui nous fait avancer. Mais pour découvrir cet enseignement il nous faut échapper à toute rationalité excessive en évitant tous les dangers liés aux mirages et illusions pouvant être générées par notre démarche.

Ne peut-on dire que si pour l’homme la connaissance est la lanterne qui éclaire le chemin, la connaissance intuitive c’est comme le soleil qui révèle le monde ? Au fait j’ai demandé à chat GPT de bosser sur le thème de l’intuition, le résultat n’était pas brillant, sans doute n’ai-je pas poser les bonnes questions.

Trop sensible ou pas assez : ne prenez pas les choses personnellement

« Quoi qu’il arrive, n’en fais pas une affaire personnelle. » Le deuxième accord toltèque nous invite à prendre de la distance vis-à-vis des actes d’autrui. Rien d’évident puisque nous avons tous vécu la blessure intérieure de certaines remarques critiques. Comprendre que nous ne sommes pas responsables des actes d’autrui et que ces paroles sont les reflets des pensées de l’autre, pas les nôtres. Dans cet accord, chacun trouvera un appui, en particulier les personnes qui sont très sensibles aux remarques extérieures et celles qui sont enfermées dans leur monde.

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Le pilotage émotionnel des organisations en situation de crise

Toutes les périodes sont favorables à l’innovation et à la créativité, mais la période de crise sanitaire que nous avons vécu et vivons, en cette rentrée de septembre, l’est encore davantage car l’instinct de survie et la peur, poussent à chercher des solutions et à nous mettre sur le chemin de solutions créatives.­­­­­­­­­­­­­­­­­ Les guerres – le Président Macron a bien employé ce mot pour le Covid – notamment, ont toujours été favorables à l’innovation. Ce sont des moments où le besoin d’invention se fait davantage ressentir.

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Réunion de travail : l’écoute flottante pour une présence de qualité

La crise sanitaire nous a fait découvrir et pratiquer les visioconférences. Nous ouvrant de nouvelles perspectives, les réunions à distance nous interrogent sur des nouvelles postures au travail : fatigantes et en même temps si commodes, elles nous donnent une liberté inconnue jusqu’ici. Nous pouvons suivre une réunion de travail, tout en lisant nos mails ou laisser paillonner notre attention tout en participant aux débats. À l’heure où nous retrouvons avec bonheur les réunions physiques, il est temps de tirer des leçons de nos expériences digitales pour réinventer les rencontres en présentiel.

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Eloge du masque

L’éloge du masque ou Haut les masques

En cette période de crise sanitaire et de port du masque obligatoire, je me suis interrogé sur la signification de cette nouvelle contrainte. Un coach professionnel n’avance en principe pas « masqué » vis à vis de son coaché et pourtant le sens du secret et savoir ne pas être toujours complètement lisible peut constituer un espace d’expression plus libre pour laisser plus de place au coaché.

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Le pilotage émotionnel des organisations dans la situation de crise sanitaire liée au Covid 19 : les bonnes surprises

Toutes les périodes sont favorables à l’innovation et à la créativité, mais la période de crise sanitaire que nous avons vécu et vivons, en cette rentrée de septembre, l’est encore davantage car l’instinct de survie et la peur, poussent à chercher des solutions et à nous mettre sur le chemin de solutions créatives.­­­­­­­­­­­­­­­­­ Les guerres – le Président Macron a bien employé ce mot pour le Covid – notamment, ont toujours été favorables à l’innovation. Ce sont des moments où le besoin d’invention se fait davantage ressentir.

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L’écoute flottante

La minute du coach Zen : l’écoute flottante. L’écoute flottante est un concept de psychanalyse que l’on peu utilement adapter en cette époque de multiplication des échanges digitaux. Pour Freud cette écoute caractérise, la fluidité, la souplesse, la mobilité d’une écoute qui se laisse porter par le discours de l’analysé. Je trouve intéressant d’appliquer ce concept à la période actuelle des webinaires, zoom et autre vidéo conférences. Il n’est pas interdit sauf si on est passionné par le sujet, d’avoir une écoute distraite, de prêter l’oreille en partie mais pas toute, d’avoir une vision hélicoptère du discours. Nous pourrons en retirer une saveur, une ambiance, quelques détails intéressants parfois. Ceci n’interdisant pas, au cas où les échanges deviennent soudain plus intéressants, de faire atterrir notre hélicoptère et d’y prendre part. hashtag#coaching hashtag#sérénité hashtag#écrans hashtag#centreinternationalducoach hashtag#aircoachpro hashtag#Sfapec hashtag#méditation

La 3ème main ou comment entamer une cure sans écrans

Homme qui travaille sur son ordinateur.

La 3ème main ou comment entamer une cure sans écrans ?

 En ces temps de confinement, si nous n’y prenons pas garde, le téléphone portable devient tellement présent dans nos vies qu’il nous faudrait bientôt presque une troisième main pour pouvoir l’avoir en permanence à notre disposition. De façon plus large, les écrans, ordi, tablette, télé, peuvent devenir très vite envahissants.

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